🧳 Le Voyageur
Si un doute subsistait encore, je m’appelle bien Jérémie. Je vis à Paris, une ville que j’aime pour son énergie, sa diversité et sa capacité à inspirer autant qu’à bousculer. J’y travaille dans l’informatique, un domaine qui me passionne autant que le voyage : j’aime comprendre, construire, résoudre, imaginer. Ce métier nourrit mon esprit, les voyages nourrissent mon regard et c’est dans cet équilibre que je me reconnais.
Je voyage pour comprendre le monde autant que pour me comprendre moi-même.
Parfois seul, pour respirer ma liberté, m’immerger totalement dans ce qui m’entoure et laisser naître cette introspection que provoquent les grands espaces.
Parfois entouré, parce que certaines aventures ne sont pas faites pour être vécues seul, et qu’en cheminant ensemble, on découvre autrement.
J’aime préparer mes voyages, dessiner un itinéraire, imaginer les étapes : la préparation fait déjà partie du plaisir. Mais une fois parti, j’aime tout autant changer les plans, suivre un détour, saisir une opportunité. Ce mélange d’ordre et d’imprévu me ressemble, et c’est souvent là que naissent les plus beaux moments.
Même au cœur du voyage, rester au même endroit m’est difficile : l’envie de découvrir me pousse toujours à avancer, à voir plus loin, à ressentir différemment. C’est une boulimie de découverte qui me conduit, par exemple, vers les road trips, où l’on peut suivre sa curiosité au fil de la route, sans contrainte.
J’aime voir le voyage comme une palette avec laquelle je compose une œuvre : la douceur pastel d’un village calme, le trait vif d’une mégapole, le vert dense de la jungle, l’ocre brûlant du désert, le bleu profond des montagnes, les dégradés mouvants de l’océan, l’éclat des rivières, les couleurs brutes de la vie sauvage, qu’elle surgisse de la savane ou des océans et la richesse des cultures, qui ajoute toujours une couleur inattendue. Chaque teinte a sa place et c’est peut-être ce que j’aime le plus : dans cette palette infinie, toutes les combinaisons sont possibles.
✈️ Les Expériences
Voyager ne devrait jamais se résumer à compter les pays que l’on a parcourus. Une carte du monde remplie de couleurs n’est pas un palmarès ; c’est un témoin fragile de l’itinéraire d’une vie, un ensemble d’instants saisis dans des conditions toujours uniques. Car ce qui importe, au-delà des frontières cochées, c’est la profondeur des expériences, la manière dont un lieu, un visage ou une lumière viennent s’inscrire en nous.
Chaque destination ne se livre jamais totalement. Un pays n’est jamais un bloc homogène : il change selon les saisons, les régions, les rencontres, l’humeur du voyageur lui-même. Revenir au même endroit en hiver ou en été, au petit matin ou au crépuscule, peut suffire à en modifier radicalement la perception. Ainsi, parcourir le monde ne consiste pas à accumuler les territoires, mais à accepter que chaque lieu possède une infinité de versions de lui-même, dont nous ne saisissons qu’un fragment.
À cela s’ajoute un autre mouvement, plus vaste encore : celui du monde qui change. Les événements, heureux ou tragiques, humains ou naturels, redessinent sans cesse les paysages, les sociétés, les atmosphères. Ce que nous avons vu un jour n’est parfois déjà plus, remplacé par une nouvelle réalité. Nos impressions deviennent alors des archives sensibles, des traces d’un monde en perpétuelle transformation.
Ainsi, cette carte n’est pas un bilan mais une invitation. Elle rappelle ce qui a été vécu, mais surtout tout ce qu’il reste à découvrir. Voyager, ce n’est pas remplir un vide : c’est accepter de n’en combler qu’une infime part, et comprendre que la beauté du monde réside justement dans ce qui échappe encore.
📸 Les Objectifs
Je suis un amateur passionné, avec un goût certain pour le beau matériel. Comme pour mes voyages, je butine et j’aime varier : j’ai commencé à photographier en 2015 avec un Sony RX100, puis un Canon 5D, avant de passer il y a quelque temps au Leica, puis au Sony A1. Chaque appareil m’a accompagné dans une phase différente, une manière d’apprendre, d’essayer, de comprendre ce que j’aime photographier.
Je n’ai ni la prétention ni le désir de devenir un expert ou un artiste. Ce qui m’intéresse, c’est de saisir une ambiance, une lumière, une scène qui me parle. La photo est pour moi une façon de garder une trace honnête de ce que je vis, juste un regard que j’essaie d’affiner au fil du temps.
