Hwange est un véritable concentré de vie sauvage et les animaux que j’y ai rencontrés forment un panorama complet de ce que l’Afrique a de plus emblématique. Voici un aperçu organisé par grandes catégories, façon de montrer à quel point le parc est riche et varié.

Les grands prédateurs

Le lion a été particulièrement difficile à trouver cette fois ci. Malgré plusieurs heures de recherche, ce n’est qu’au lever du jour que j’ai croisé une famille de huit lions, un moment rare et puissant. Leur présence incarne toute la force du parc. L’objectif de ces journées était cependant d’apercevoir un rhinocéros noir, une espèce extrêmement discrète et protégée. Malheureusement ce fut un échec même si l’espoir reste entier pour une prochaine visite.

Les herbivores emblématiques

Les buffles m’ont offert de magnifiques portraits grâce à leur stature massive et leur regard intense. Les koudous, aussi bien mâles que femelles, se déplacent avec une élégance incroyable dans la végétation, leurs grandes oreilles tournant dans toutes les directions pour capter le moindre son. Les phacochères ajoutent une touche presque comique au paysage avec leur façon de trotter en famille, la queue fièrement dressée.

La vie des points d’eau

Les hippopotames sont omniprésents autour des mares et des pans. Tantôt calmes, tantôt bruyants, ils dominent les lieux de leur présence imposante. Les crocodiles du Nil, eux, incarnent la patience pure. Immobiles dans l’eau dorée ou à l’affût sur la berge, ils contribuent à toute la dramaturgie naturelle de Hwange.

La faune plus discrète

Les babouins chacma, observés près de l’eau, rythment la scène de leurs interactions sociales. Et parmi les rencontres plus furtives, la mangouste à queue blanche reste l’une des plus rares à photographier. Elle apparaît quelques secondes avant de disparaître dans les hautes herbes, preuve que le bush réserve toujours des surprises.

Cette diversité témoigne de la richesse exceptionnelle de Hwange. Ici, chaque journée raconte une nouvelle histoire. Et même si le rhinocéros noir m’a échappé, chaque rencontre a offert un moment unique, une trace vivante de ce que l’Afrique a de plus authentique.