J’arrive à Chongqing tard le soir, après une longue journée de voyage. À peine installé, la vue depuis la chambre me saisit. La ville s’étend devant moi, immense et lumineuse. Le fleuve découpe l’horizon, les gratte ciel s’élèvent dans la brume, les ponts scintillent et les bateaux glissent lentement sur l’eau. Tout est déjà en mouvement, à une échelle difficile à saisir.

Puis, comme un point d’orgue, un spectacle de drones apparaît dans le ciel. Des centaines de lumières dessinent des formes au dessus de la ville, renforçant cette impression d’être plongé dans un décor futuriste. Dès ce premier soir, Chongqing m’impressionne. Par sa taille, sa densité, son énergie presque palpable.

Je m’endors avec une seule envie. Me lever le lendemain et partir explorer cette jungle urbaine. L’exploration dans tout ce qu’elle implique. L’impatience de découvrir, l’excitation face à l’inconnu, et une légère appréhension devant une ville aussi massive et intense. Chongqing venait de me capturer dès la première nuit.